La commune
Paroles de Georges Coulonges
Il y a cent ans, commun, commune,
Comme un espoir mis en chantier,
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier.
Il y a cent ans, commun, commune,
Comme une étoile au firmament,
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément.
C'étaient des ferronniers
Aux enseignes fragiles.
C'étaient des menuisiers
Aux cent coups de rabots.
Pour défendre Paris,
Ils se firent mobiles.
C'étaient des forgerons
Devenus des meublots.
Il y a cent ans, commun, commune,
Comme artisans et ouvriers,
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Potier.
Il y a cent ans, commun, commune,
Comme ouvriers et artisans,
Ils se battaient pour la Commune
En écoutant chanter Clément.
Devenus des soldats
Aux consciences civiles,
C'étaient des fédérés
Qui plantaient un drapeau.
Disputant l'avenir
Aux pavés de la ville,
C'étaient des forgerons
Devenus des héros.
Il y a cent ans, commun, commune,
Comme un espoir mis au charnier,
Ils voyaient mourir la Commune.
Ah ! Laissez-moi chanter Potier.
Il y a cent ans, commun, commune,
Comme une étoile au firmament,
Ils s'éteignaient pour la Commune.
Ecoute bien chanter Clément.