L'oeillet blanc
Paroles et musique : B. Sabouraud
Le premier jour qu'il vit la fille,
Il lui offrit un oeillet blanc.
C'était pas une fille de famille
Mais elle avait des sentiments
Et elle en eut le coeur content.
Le second jour qu'elle vit le marin,
Il lui offrit un oeillet rose
Sans pour ça lui demander rien.
Elle sut apprécier la chose,
Souriant des yeux, les lèvres closes.
On ne peut jamais savoir
Ce que sera demain
Car c'est le jeu du hasard.
L'amour est son cousin.
Ce coeur était muet
Depuis bien des années.
Il a suffit d'un oeillet
Pour qu'il se mette à chanter.
Ce n'est que le soir du troisième jour,
Bien loin de la ville, bien loin des bouges,
Qu'avec la fille, il fit l'amour
Et lui donna un oeillet rouge,
Et lui donna un oeillet rouge.
Puis il lui dit quelques paroles :
« Si je restais, je pourrais t'aimer.
Elle se sentit dev'nir toute drôle,
Si drôle qu'elle s'est mise à pleurer,
Si drôle qu'elle s'est mise à pleurer. »
On ne peut jamais savoir
Ce que sera demain
Car c'est le jeu du hasard.
L'amour est son cousin.
Ce coeur était muet
Depuis bien des années.
Il a suffit d'un oeillet
Pour qu'il se mette à pleurer.
Sans amour, le plaisir est mort.
Il y a des filles dans tous les bouges.
Y'a des marins dans tous les ports
Mais il n'y a qu'un oeillet rouge,
Mais il n'y a qu'un oeillet rouge.
On ne peut jamais savoir
Ce que sera demain.